quinta-feira, 25 de abril de 2013


*** Elisabete Regina de Oliveira co-auteure de « Minorités 

sexuelles : droits et préjugés »

(Ouvrage collectif dirigé par Tereza Rodriguez Vieira)


Virginité tardive : quelles sont les vraies raisons ?


La virginité dite « tardive » est un phénomène marginalisé dans notre société devenue hypersexualisée. Qu’elle soit choisie ou subie, dissimulée ou assumée, la virginité tardive est parfois vécue comme une souffrance et passer à l’acte relève pour certaines femmes de la mission impossible. Mais pourquoi ? Marieclaire.fr vous aide à comprendre les vraies raisons de la virginité tardive.


En Belgique l’an dernier, Cindy, une Bruxelloise de 25 ans persuadée de ne pouvoir gagner sa vie correctement, a décidé de vendre sa virginité pour 200 000 euros au plus offrant sur internet. Une étudiante brésilienne en médecine âgée de 20 ans a fait de même en 2009, en mettant sa virginité aux enchères pour 600 000 euros, afin de financer ses études.

A l’heure où certaines jeunes femmes souhaitent monnayer leur virginité, d’autres cherchent à la préserver intacte, malgré l’âge qui avance. Sachant que l'âge moyen de la première relation sexuelle se situe environ à 17 ans pour les hommes et les femmes*. La virginité est qualifiée, généralement, de tardive, lorsque l’âge de 25 ans est dépassé.

Virginité tardive : L’attente du Prince Charmant
Certaines femmes se plongent dans l’attente « vertueuse » du prince charmant. Elles fantasment sur des idéaux : trouver l’âme sœur, s'unir à sa « moitié », attendre le « bon ». Des idéaux issus d'une conception romantique de la relation sexuelle et de la relation sentimentale. Elles exigent un partenaire « parfait », c'est-à-dire conforme à des critères stricts, pour que la première fois demeure inoubliable. Elles mettent, ainsi, sur un piédestal l'amour physique avec le futur homme de leur vie.

Catherine, 30 ans, semble désabusée par cette attente du partenaire idéal. « J'ai souhaité cette abstinence. Aujourd'hui, je subis ma virginité tardive. L'homme parfait ou la femme parfaite n'existe pas, j'ai voulu y croire. Je voulais attendre la bonne personne, le temps passe et aujourd'hui je bloque. »

Jeanne a attendu à l’âge de 28 ans, pour sa première fois, et n’est pas du tout déçue d’être restée vierge pour celui qu’elle aime. «Je suis en couple. J’ai perdu ma virginité. Et je suis tout simplement heureuse. Cet homme qui est entré dans ma vie, de manière inattendue  me remplit de bonheur. Il est compréhensif, doux, à l'écoute et j'ai confiance en lui. Il m'a fait passer ce cap de la virginité tout en douceur en écoutant mes mots, en allant à mon rythme et en me rassurant. »

Virginité tardive : Les traumatismes d’enfance et d’adolescence
La virginité tardive est, parfois, liée à des traumatismes d’enfance (abus sexuels, attouchements, mauvaise expérience avec les hommes, violences domestiques…). Ces traumatismes font, parfois, naître un profond dégoût du sexe, une répulsion pour la chose. Ils détruisent la curiosité émotionnelle et érigent des barrières entre femmes et hommes.
Loubna, 33 ans, nous raconte sa douloureuse situation : « J'ai été violée enfant, très jeune, je ne me rappelle pas de tout. Je n'ai jamais eu de relation consentie. A une époque, au début de ma vingtaine, j'aurais pu. J'avais rencontré quelqu'un avec qui cela aurait été possible. Mais, j'ai été de nouveau agressée, cette fois, par mon meilleur ami. Je l'ai mal vécu. »

Julienne, 25 ans, a eu une expérience amère : « Quand j’étais au lycée, j’étais réservée et un peu inquiète de me lancer dans quelque chose. Mais, j’ai quand même eu un copain avec qui je voulais quelque chose de sérieux. J’avais 18 ans et lui 21. On est sortis ensemble. Il m’a laissé tomber au bout d’une semaine. Quelques mois plus tard, il m’a rappelé en s’excusant. On s’est revu plusieurs fois et même si on a dormi ensemble, il ne m’a jamais touché. Je pense que ça a amplifié le phénomène »

Virginité tardive : l’asexualité ou celles qui vivent sans sexe
Des vierges qui se reconnaissent comme asexuelles** éprouvent, elles, une absence totale delibido et de pulsions sexuelles. De fait, le sexe n'est pas une priorité. Pour des raisons liées à leur histoire de femme, elles sont, parfois, dans le flou et dans l'ambigüité par rapport à leur identité sexuelle. Souvent, elles disent ne pas ressentir de désir. A 25 ans, Marina n’a souffert d’aucun complexe vis-à-vis de sa virginité tardive : « Je n'ai jamais ressenti aucune attirance pour quelqu'un (que ce soit homme ou femme). Je n'ai jamais ressenti non plus de "besoin" ni de "désir". Je ne me suis même jamais masturbée. J’ai eu des occasions, mais je n’ai pas voulu concrétiser. J’ai repoussé ceux qui s’intéressaient à moi. Je ne souffre pas de ma virginité en elle-même, mais je souffre d'un manque d'affection. »

Virginité tardive : le respect des règles religieuses
La virginité valorise beaucoup de femmes, dans leur esprit. Elles placent, par conséquent, larelation sexuelle sur un plan strictement émotionnel. Et elles attachent, de ce fait, une plus grande importance au caractère platonique de leur relation avec les hommes (amitié, collègues, famille). Elles ont développé, très jeune, une hypersensibilité. Une certaine vision de leur virginité les pousse à une pratique de la « pureté » qui les rassure. C'est avant tout une question de symbolique. Les convictions religieuses de femmes élevées dans un milieu traditionnel ou religieux peuvent, également, expliquer une virginité tardive. Pas de sexe avant le mariage : une règle de vie pour celles qui s'imposent des préceptes spirituels. Margaux, 26 ans, voit sa virginité tardive comme le respect de son éducation religieuse : « J'ai été élevée dans une famille protestante et ai donc reçu une éducation qui allait dans le sens de cette religion. Pour moi, il m'a toujours paru logique d'attendre et de ne connaitre qu'un seul homme, celui avec qui je pourrais avoir toutes mes premières fois. »

Et comme le souligne Antoine, encore vierge à 26 ans : « La virginité, c’est un peu le « Graal »pour l’image d’une fille. En général la société considère que la « valeur » d’une fille décroît avec le nombre de ses partenaires sexuels. »

Virginité tardive : le blocage psychologique
Certaines femmes ont juste la peur au ventre de franchir le pas. L'angoisse de se mettre à nu, physiquement et émotionnellement, devant un homme les paralyse. Elles se posent beaucoup de questions, et sont terrorisées à l'idée de ne pas savoir comment se comporter. Ces femmes repoussent tout contact physique, car elles se sentent agressées dans leur intégrité physique. Elles craignent l’intimité. Leur timidité maladive et le manque d’interactions sociales (soirées, sorties, drague, séduction…) nourrissent leur hésitation à faire le grand saut. Elles se sentent, généralement, pas très jolies, mal dans leur peau, mal à l'aise dans leur corps et mal dans leur vie.

Prune, 21 ans, parle de son désert affectif : « Je n'ai jamais eu un seul copain, jusqu'à il y a peu, ça ne me posait pas vraiment de problème car je me disais que j'avais le temps, mais maintenant j'ai peur que ma situation n'évolue pas et que je m'enlise vraiment là-dedans. Les raisons : ma timidité maladive (surtout avec les garçons), mon manque de confiance en moi, mon physique peu avantageux, un côté un peu asocial avec les gens que je connais peu. »

Mina, elle, a 28 ans et angoisse sur son manque d’histoires amoureuses : « Les années passent. Je me suis focalisée sur les études, ma famille et mes amis. Je n’ai pas cherché à faire des rencontres. Je crois que ce qui me dérange le plus, ce n’est pas d’être vierge, mais d’être une novice en matière de relation amoureuse. ».

L’avis de l’expert : « La virginité est notre condition naturelle d’être humain »
Selon la brésilienne Elisabete Regina de Oliveira***, docteure en sociologie du sexe : « Le sexe est un état d’esprit oui, mais aussi une réalité physique. Notre corps répond aussi à des besoins sexuels. Mais, on nous invite trop à croire, que le sexe est essentiel dans notre vie, pour parvenir au bonheur. On nous apprend que le sexe est la seule manière de former des relations intimes. Nous mettons, donc, à cœur de nous soumettre à cette convention sociale. Autrement, nous sommes qualifiées d’ « anormales » ou de « malades ». Alors que la virginité est notre condition « naturelle » d’être humain. Nous naissons toutes vierges. Et à un moment, nous perdons cette virginité. La société nous pousse à croire que le sexe est inévitable. Mais rien n’est plus faux. L’asexualité, l’homosexualité ou la virginité tardive font partie des couleurs de l’arc-en-ciel de la diversité sexuelle. »


*Une étude Ined/Inserm en 2006.
** Les asexuels ne ressentent de désir sexuel ou d’attirance sexuelle pour quiconque.
*** Elisabete Regina de Oliveira co-auteure de « Minorités sexuelles : droits et préjugés »
(Ouvrage collectif dirigé par Tereza Rodriguez Vieira)

Par Linda Robert


sexta-feira, 22 de março de 2013

Entrevista:
http://noticias.bol.uol.com.br/entretenimento/2013/03/08/o-dia-internacional-da-mulher-tambem-e-das-transexuais-conheca-o-processo-que-vai-muito-alem-da-cirurgia.jhtm



Caso Roberta Close A luta de Roberta Close com a justiça durou 15 anos. A modelo, que fez a cirurgia em 1989, foi autorizada a tirar os documentos com o novo nome em 1992. Na época, a documentação de Roberta especificava "feminino (operado)". Em 1997, o Supremo Tribunal Federal negou a mudança do sexo civil. O duelo judicial teve fim em março de 2005, com o processo defendido pela advogada Tereza Vieira, que mudou a solicitação: Roberta Close teria que ser reconhecida como mulher em seus documentos. Então a modelo finalmente venceu o entrave e passou a portar documentação com o nome de Roberta Gambine Moreira.

Leia mais em: http://noticias.bol.uol.com.br/entretenimento/2013/03/08/o-dia-internacional-da-mulher-tambem-e-das-transexuais-conheca-o-processo-que-vai-muito-alem-da-cirurgia.jhtm




O Dia Internacional da Mulher também é das transexuais; conheça o processo que vai muito além da cirurgia 08/03/2013 - 06h00 | do BOL Aumentar tamanho da letra Diminuir tamanho da letra Compartilhar Imprimir Enviar por e-mail Comente Arquivo pessoal Roberta Nunes de Marchi chegou a prestar serviço militar, mas conta que sempre deixou bem claro que era uma mulher, e hoje comemora até por ser protegida pela Lei Maria da Penha: 'Sou uma mulher'' Daniel Santos do BOL, em São Paulo Roberta Nunes de Marchi, 51, lembra quando foi a primeira vez que lhe ocorreu a primeira sensação feminina. Nascida em Periperi, subdistrito de Salvador, na Bahia, a produtora de eventos retoma a infância como menino e recorda de uma doença que atingia as crianças de sua cidade: a esquistossomose, também conhecida como barriga d’água. Aos 5 anos, com medo de ser mais uma vítima da enfermidade, Roberta – que até então se chamava Roberto – fez um pedido “inusitado” para a avó: se por acaso viesse a morrer, queria ser enterrado com vestido de noiva. População transexual O Ambulatório de Saúde Integral para Travestis e Transexuais, em São Paulo, tem 1.500 usuários cadastrados. Do total, segundo a diretora técnica Angela Peres, 65% se denominam transexuais - sendo 55% homens e 10% mulheres -, e 30% são travestis. Peres também informa que o centro de atendimento já encaminhou 2 pacientes mulheres e 4 homens para realização da cirurgia no Hospital das Clínicas. Atualmente, 12 pacientes aguardam a chamada do H.C. para realizar o procedimento de transgenitalização. Desde 2010, quando foi fundado o Ambulatório de Transtornos de Identidade de Gênero e Orientação Sexual (AMTIGOS), o Instituto de Psiquiatria do HC acompanhou 120 pacientes, sendo 15 mulheres e 105 homens, com idade entre 17 e 74 anos, e sete foram encaminhados para intervenção cirúrgica. De acordo com o psiquiatra Alexandre Saadeh, estimativas mundiais apontam que a cada 30 mil homens, um é transexual. No caso de mulheres, as estatísticas indicam que uma a cada 100 mil mulheres tem transtorno de identidade de gênero. Geralmente, o “diagnóstico” popular julgaria o pedido do garoto como possível inclinação à homossexualidade. Quando, na verdade, Roberta dava os primeiros indícios de transtorno de identidade de gênero, como é denominada a transexualidade  -  quando a pessoa se identifica com o sexo oposto e, por isso, vive uma discordância psíquica entre a anatomia sexual e a mental. De acordo com o psiquiatra Alexandre Saadeh, coordenador do Ambulatório de Transtornos de Identidade de Gênero e Orientação Sexual (AMTIGOS) do Instituto de Psiquiatria do Hospital das Clínicas (HC), em São Paulo, a transexualidade se manifesta ainda na infância, “mas raramente fica claro desde o início se tratar de transexualismo, e nem toda criança com transtorno vai se submeter a uma cirurgia quando adulta”, ressalta Saadeh. “Na maioria dos casos, a criança apresenta irritação, fica deprimida e até agressiva, caso seja obrigada a se comportar segundo o sexo anatômico. Hoje em dia, os pais se preocupam mais e procuram avaliação com profissionais”, diz Saadeh. Se nos dias atuais há mais informação para os pais entenderem a possível transexualidade dos filhos e ainda assim é um processo difícil, nos tempos de Roberta Nunes de Marchi era ainda mais complicado. “Sofri muito preconceito, principalmente por parte do meu padrasto, que era uma pessoa retrógrada, conservadora. E eu nunca quis camuflar o que eu era realmente, porém a transformação só veio mesmo aos 19 anos, quando comecei a tomar hormônio”, conta Roberta, que chegou a exercer o serviço militar. “No quartel, sempre fui respeitada. Até porque deixei bem claro qual era a minha condição, que eu era uma mulher”.  Portanto, o Dia Internacional da Mulher, comemorado neste 8 de Março, também é de Roberta e de outras mulheres como ela. "Realizei tudo que eu quis como mulher. Inclusive tenho a proteção da Lei Maria da Penha. Isso não é maravilhoso?", comemora. "Mas ainda falta o tão sonhado casamento com direito a véu e grinalda", diz Roberta, rindo. Ela se submeteu à cirurgia de readequação sexual há 16 anos, quando tinha 35 anos de idade. Readequação sexual Depois do acompanhamento psiquiátrico e do tratamento com endocrinologistas – que pode levar até dois anos de avaliação -,  a paciente vai, enfim, realizar a cirurgia para “mudança de sexo”. O cirurgião plástico Jalma Jurado, que é considerado o “pai da transgenitalização brasileira” (foi ele quem realizou a primeira cirurgia legalizada no Brasil, em 1998), já fez mais de 200 cirurgias de readequação sexual, mas não concorda com o termo “mudança de sexo”. Formação da identidade "A cirurgia foi o encontro da minha alma com o meu corpo" - ex-BBB Ariadna Segundo o cirurgião plástico Jalma Jurado, pesquisadores holandeses afirmam que a identificação do gênero acontece na fase intra-útero. O médico explica que o hipotálamo (região cerebral) abriga um núcleo de células - chamadas Stria Terminalis -, que forma a sexualidade. No caso dos transexuais MtF (male to female - de homem para mulher), a anatomia dessas células é idêntica à da mulher, o que leva a pessoa a influências e comportamento feminino, ou vice-versa. "O transexual tem muita segurança quanto à sua identidade, por isso que sente a necessidade de se submeter à cirurgia", explica Dr. Jurado. “Não mudamos nada, apenas adequamos o sexo ao cérebro”, explica o cirurgião. Jurado é conhecido por desenvolver uma técnica chamada “retalho neuro-arterial”, que, segundo esclarece, “preserva o prazer sexual da paciente”. “Na cirurgia, preservamos  parte do canal urinário para fazer o clitóris. A glande é fixada no interior da nova vagina, imitando o útero e resguardanfo toda a sensibilidade”, explica Jurado. O procedimento pode parecer assustador para o grande público. E, de fato, como toda cirurgia, é bastante delicado, porém representa o fim de uma angústia para quem nasceu com o transtorno. “A cirurgia foi o encontro da minha alma com o meu corpo. Fiquei tão feliz, que o pós-operatório não me trouxe grandes dificuldades”, conta a ex-BBB Ariadna Arantes, que foi operada pelo Dr. Kamol Pansritum, renomado cirurgião da Tailândia. "Agora, para me sentir mais completa, quero ter um filho, e já penso em adoção", revelou. Já Roberta Marchi conta que sua maior dificuldade foi com o lado emocional, pois sofreu com depressão. "A transição não é tão simples. Depois do 'sonho realizado', podem surgir outras ansiedades, como, por exemplo, a busca pelo prazer sexual, que no meu caso aconteceu 8 meses após a redesignação", conta. E por falar em prazer, o psiquiatra Alexandre Saadeh chama atenção para um fato curioso: mulheres submetidas à transgenitalização (cirurgia de readequação sexual) costumam sentir mais prazer sexual do que mulheres biológicas e, também, tendem a deixar seus parceiros mais satisfeitos. "Isso porque a cirurgia mantém o tecido peniano e a próstata, que é massageada durante o ato sexual. Já para os parceiros o prazer é maior porque uma técnica da cirurgia aproveita a base do corpo cavernoso, que com a excitação absorve sangue dos tecidos, comprimindo a entrada da vagina", esclarece Saadeh. O psiquiatra ressalta que, depois da readequação, é mais saudável aguardar até seis meses para iniciar a vida sexual como mulher. A primeira cirurgia de readequação sexual foi realizada em 1931, em Viena (Áustria). No Brasil, a primeira intervenção data de 1971, em São Paulo, pelo Dr. Roberto Farina. Mas a regulamentação brasileira só aconteceu em 1997, e as cirurgias eram realizadas em hospitais universitários. Somente em 2008 o processo de redesignação sexual foi oficializado pelo governo brasileiro para realização no Sistema Único de Saúde (SUS). Conheça os passos da cirurgia de readequação sexual   Depois da anestesia geral, o saco escrotal e o pênis recebem um corte, com cuidado para não atingir o aparelho urinário. Fonte: Dr. Jalma Jurado, cirurgião plástico criador da intervenção cirúrgica com técnica de "retalho neuro-arterial"   Os testículos são esvaziados - para que não haja mais produção de hormônio masculino - , assim como o tecido cavernoso, restando apenas a glande, que é fixada no interior da nova vagina, imitando o útero e preservando a sensibilidade. Parte do canal urinário é mantida para fazer o clitóris   A pele do pênis e dos testículos moldam a vagina, que terá em média de 12 a 15 cm de profundidade.   Após a cirurgia, as pacientes deverão utilizar um dilatador para que o orifício da vagina não feche (o tempo necessário varia de acordo com cada caso). Com a relação sexual, atinge-se uma maior profundidade da vagina, que leva até dois anos para estar completamente "formada".     Direito à identidade Depois da cirurgia, as transexuais  enfrentam os trâmites judiciais, para serem reconhecidas como mulheres sociais.  Em novembro de 2012, a Comissão de Direitos Humanos e Legislação Participativa do Senado (CDH) aprovou projeto que permite a transexuais mudança de nome e de sexo no registro civil. O texto, de autoria da senadora licenciada e ministra da Cultura Marta Suplicy (PT-SP) diz que “é justo garantir às pessoas que não se identificam com o sexo e com o nome que lhes foram atribuídos ao nascer, que se sentem como se tivessem nascido no corpo errado, o direito de alterar o nome em seus documentos de identificação”. Caso Roberta Close A luta de Roberta Close com a justiça durou 15 anos. A modelo, que fez a cirurgia em 1989, foi autorizada a tirar os documentos com o novo nome em 1992. Na época, a documentação de Roberta especificava "feminino (operado)". Em 1997, o Supremo Tribunal Federal negou a mudança do sexo civil. O duelo judicial teve fim em março de 2005, com o processo defendido pela advogada Tereza Vieira, que mudou a solicitação: Roberta Close teria que ser reconhecida como mulher em seus documentos. Então a modelo finalmente venceu o entrave e passou a portar documentação com o nome de Roberta Gambine Moreira. Mesmo assim, segundo a advogada Tereza Rodrigues Vieira, PhD em Direito pela Universidade de Montreal (Canadá)  e coautora do “Estatuto da Diversidade Sexual”, mulheres transexuais ainda se deparam com obstáculos quando entram com ação para alterar nome e sexo civil. “O maior entrave é o preconceito, pois há juízes que ainda exigem que a pessoa tenha passado por todas as cirurgias, mesmo as experimentais. Em todas as nossas ações, procuro apresentar laudos e pareceres de especialistas experientes comprovando a irreversibilidade da identidade de gênero e impossibilidade de vida digna sem a adequação dos documentos”, diz Vieira, que já venceu 98 ações judiciais com clientes transexuais. Foi o que aconteceu com a produtora de eventos Roberta Nunes de Marchi, que lutou durante três anos e meio para conseguir adequar a documentação. Já no caso de Ariadna Arantes, inicialmente a solicitação foi rejeitada pelo juiz, que não aceitou o laudo psicológico feito na Itália. Segundo a advogada Iara Matos Guimarães, para iniciar o processo “é necessário apresentar todos os laudos exigidos para a cirurgia, bem como todos os documentos pessoais, declarações, certidões que provem que a mudança não vai prejudicar terceiros”.   “Na posse desses laudos e documentos é elaborada uma petição inicial, na qual temos que descrever como a transexual vive, citando o preconceito pelo que passa ao ser identificada pelo nome do registro civil. Todos os números dos documentos permanecem os mesmos, só são alterados o prenome e o sexo. Outra informação importante é que elas podem casar normalmente com o seu parceiro, pois a certidão de nascimento não faz qualquer menção à transexualidade”, explicou. Tereza Vieira acredita que não é a cirurgia e o registro que fazem as transexuais se sentirem mulheres, "afinal, a sexualidade delas já está formada no psíquico", porém a documentação adequada tem uma importância fundamental para essas mulheres: “Elas não precisarão se candidatar a subempregos nem terão mais vergonha de mostrar a identidade. O nome corresponderá ao seu biotipo”. Ampliar Conheça histórias de mulheres que se submeteram à cirurgia de readequação sexual25 fotos 5 / 25 Ariadna Arantes ficou famosa e conhecida do grande público depois de participar do "Big Brother Brasil 11". A modelo se submeteu à readequação sexual em 2009, na Tailândia, com o Dr. Kamol Pansritum - cirurgião famoso que já realizou mais de 3 mil cirurgias. "Ele é o homem que fez o encontro da minha alma com meu corpo", disse Ariadna. Em entrevista ao BOL, a modelo declarou que sofre rejeição, principalmente, por parte das mulheres. "O fato de eu não sentir dores de cólicas não me faz menos mulher. Não existe dor maior do que ser rejeitada", desabafou a modelo Leia mais Reprodução/Facebook/Ariadna Arantes O

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terça-feira, 19 de março de 2013


Justiça determina que Estado arque com cirurgia de mudança de sexo
15/03/2013 

Fonte: Assessoria de Comunicação do IBDFAM

Decisão da Justiça de Jales (SP) determina que a Fazenda Pública Estadual de São Paulo forneça todos os meio materiais para que a transexual P.D.S realize uma  cirurgia de mudança de sexo, a chamada cirurgia de transgenitalização.
 
O juiz Fernando Antônio Lima, da Vara do Juizado Especial da Fazenda Pública, determinou ainda que, em caso de descumprimento da decisão, seja feito bloqueio de verba pública necessária para a realização do procedimento, com base em orçamentos de hospitais particulares que deverão ser juntados ao processo.
 
 A transexual afirmou, no processo, que foi diagnosticada como portadora de desvio psicológico permanente de identidade sexual. Argumentou também que procurou o Hospital de Base de São José do Rio Preto, que chegou a iniciar tratamento (social e psicológico), garantindo a realização da cirurgia de mudança de sexo, mas que, posteriormente, suspendeu a possibilidade da operação.
 
De acordo com a decisão do juiz, “situações constrangedoras vêm assomando à parte-requerente, no dia a dia, como, por exemplo, na exigência constante de apresentar documentos e justificar a identidade sexual. Ora, deferir a tutela antecipada servirá para evitar dano de difícil ou de incerta reparação”. O juiz também determinou a alteração no registro civil para que passe a constar o nome feminino e se modifique o gênero. O IBDFAM participa como amicus curiae na Ação Direta de Inconstitucionalidade, ADI 4275, que tramita no STF e reconhece o direito dos transexuais de alterar o nome na certidão de nascimento independentemente de cirurgia de mudança de sexo.
 
A advogada e membro do IBDFAM, Tereza Rodrigues Vieira, explica que tais medidas de urgência não são recorrentes, reafirmando a importância dessa decisão para o reconhecimento dos direitos dos transexuais. 
 
“Autorizar a adequação do nome e sexo antes da cirurgia ameniza um pouco a situação, uma vez que a pessoa poderá desenvolver sua vida civil com maior chance de inclusão. Contudo, ainda quererá fazer a cirurgia. O direito à identidade, o direito à saúde e o princípio da dignidade da pessoa humana respaldam os direitos dos transexuais, e devem ser respeitados”, reforça.
 
Falta de hospitais
 
De acordo com informações do Ministério da Saúde, entre 2008 e 2012, foram realizadas 2.451 cirurgias de transgenitalização no Brasil. Atualmente, existem apenas quatro hospitais do SUS habilitados para fazer a cirurgia: Hospital das Clínicas de Porto Alegre, Universidade Estadual do Rio de Janeiro, Fundação Faculdade de Medicina da USP e o Hospital das Clínicas de Goiânia. 
 
O indivíduo que pretende realizar a cirurgia, de acordo com a assessoria de comunicação do Ministério as Saúde, deve procurar as secretarias municipais de Saúde locais para ser encaminhado. Além disso, precisa cumprir alguns requisitos, conforme dispõe a resolução nº 1.955/10 do Conselho Federal de Medicina. O paciente deve passar pela avaliação de uma equipe multidisciplinar obedecendo critérios definidos, após, no mínimo, dois anos de acompanhamento. Deverá ainda ter o diagnóstico médico de transgenitalismo e ser maior de 21 anos.
 
Para Tereza Rodrigues, muitos transsexuais já estão prontos para a cirurgia, mas faltam vagas nos centros de referência.  “Tenho certeza de que os profissionais gostariam de realizar mais atendimentos e cirurgias, mas a capacidade do Serviço hospitalar onde atuam é ainda limitada. Talvez, para São Paulo, o ideal fosse 10 cirurgias por mês. Hoje são apenas 4, pois os leitos são disputados com outros pacientes diversas do ‘distúrbio do desenvolvimento sexual’. Decisões como esta de Jales forçam o Ministério da Saúde a avaliar a ampliação do número de cirurgias, investindo no credenciamento e capacitação de mais profissionais”, completa.